Article France Antilles du 29 Février

Vous l'avez lu ?
Vous en avez pensez quoi ?
J'essaie de le mettre en ligne dès que je peux.

Journalistiquement
djédjé

mets le en ligne ou donn nous le lien si tu l'as.
car bcp parmi nous sont en france et moi persos je lis pas le france antilles.
ca serait cool.
merciiiii

J'ai récupéré le PDF de l'article. Je ne sais pas comment le mettre en ligne. Je peux te le passer en MP si tu veux.

djédjé

ouias pas de pb.
vas y envoie.

il parle de quoi? je lis pas le journal

j'aimerais bien savoir aussi
tu peux en faire un résumé?

Coucou tout le monde,
DjéDjé à eu la gentillesse de m'envoyer l'article et je vais vous en faire un copier coller comme ça vous vous ferez votre propre avis.
En ce qui me concerne,je trouve cet article creux, mal écrit ( j'aime pas le style de l'auteur),avec des passages flous sur l'homonyme.
Bref cela aurait été interessant de parler de l'homosexualité avant, il y a 10 ans et aujourd'hui.L'article aurait du parler de la difficulté d'être gay et pourquoi c'est plus facile pour ce couple aujourd'hui.
Honnetement pour moi l'article sert à rien, car si j'avais été hétéro voire homophobe mon avis n'aurait pas changé.je trouve ça dommage.J'attends vos réactions.

« Ma mère m'a dit : « alors je n'aurai jamais de
petits-enfants » »

Stéphane, fou d'amour, vit en couple avec son ami Jean-Pierre
depuis une dizaine d'années. Ils se sont pacsés en 2007. Une
relation homosexuelle qui est encore loin d'entrer dans nos moeurs,
comme en témoigne Stéphane.
Le temps où les « makomè » se cachaient semble s'éloigner. Gays et lesbiennes assument de plus en plus au
grand jour leurs relations. En témoigne la démonstration faite par le groupe Kiss, où les homos se sont affichés
sans complexe aux yeux de la Guadeloupe tout le long de la saison carnavalesque.
Comment vivre son homosexualité en Guadeloupe ? Pas toujours facile, affirme Stéphane (c'est son vrai
prénom). Si l'auteur de ce témoignage ne veut pas cacher son prénom, c'est parce qu'il veut laisser un message
fort à ses amis. « Je ne tiens pas à être une bête de foire, c'est pour ça que je ne veux pas de photo ; et mon
nom est largement répandu en Guadeloupe, tellement que j'ai au moins trois homonymes et je n'aimerais pas
semer le trouble chez ces... certainement parents. »
Stéphane a la tête bien sur les épaules. Grand, légèrement bedonnant, cheveux soigneusement coupés
dégagés sur des oreilles dont les lobes portent, l'un un diamant, l'autre une fine boucle, propre sur lui. Il vient de
fêter ses 41 ans. Aujourd'hui, il aborde l'homosexualité avec une grande décontraction.
Après préambules et nota bene, notre homme pousse un soupir volontaire qui témoigne de son envie de tordre
le cou à des préjugés, à des non-dits et, surtout, il veut donner un coup de gueule contre les « makos et
makrelles qui parlent dans mon dos. »
« Je dois dire que l'évolution de la société, la publicité faite autour des mariages homosexuels ces derniers
temps m'ont donné de l'assurance. Ce n'était pas le cas il y a dix ans. Au début des années 2000, j'aurai été
incapable de vous entretenir sur le sujet. » Et pourtant, il y a bien 11 ans que Stéphane vit avec Jean-Pierre, un
homme de cinq ans son aîné.
« ONZE ANS DE VIE COMMUNE »
La rencontre avec son compagnon ressemble fort au coup de foudre entre hétéros. « À l'époque, je revenais
d'un stage de coiffure pour hommes en région parisienne. Avec ma patronne, nous étions sollicités pour un show
dans un hôtel de Saint-François. C'est là que j'ai rencontré Jean-Pierre qui est dans l'événementiel et qui était
chargé de l'organisation. J'ai été scotché devant lui quand je l'ai vu pour la première fois. Nous sommes vite
tombés amoureux l'un de l'autre et comme je cherchais à l'époque un appartement dans la région pointoise, il
m'a supplié de venir loger chez lui. L'amour était plus fort et, le 27 juillet prochain nous fêterons nos onze ans de
vie commune sans nuages, nous nous sommes pacsés en 2007. »
Le regard des autres est moqueur et accusateur. « Dans notre résidence, les gens ont vite fait passer le
message que ce sont deux homos qui vivent là. J'ai souvent l'impression qu'on est fiché. Aux yeux des gens
nous sommes deux vicieux, des « makomè » dangereux pour la cité. Pourtant, nous ne faisons de mal à
personne. Aujourd'hui, je le dis tout haut : « je m'en fiche du qu'en-dira-t-on! » »
« UNE DÉVIANCE HONTEUSE ET CONDAMNABLE... »
Cette relation était pour moi-même honteuse (à force d'entendre des choses négatives) au début, insiste
Stéphane. « Je cachais cet aspect de ma vie, mais vous savez en Guadeloupe, rien ne peut rester secret
longtemps. En tout cas, dans mon dos, j'entendais toutes sortes de choses. Dans les commérages, être
homosexuel (davantage en Guadeloupe) est vécu comme une tare, une maladie, une déviance honteuse et
condamnable. On ne peut pas comprendre que l'amour pour une personne d'un même sexe est parfois plus
profond. C'est mon cas.
Ma mère qui m'a élevé seule n'en revenait pas de cette relation. J'ai dû attendre 2007, pour lui révéler mon
homosexualité. À ses amis ou ses proches qui lui demandaient de mes nouvelles, elle m'inventait toujours une
copine. Un mensonge facile ; car j'étais souvent entouré de filles. Pourtant, ma première relation homosexuelle
date de mes 17 ans au moment où je préparais mon CAP. Depuis, je n'ai fréquenté que les garçons. »
Son coming out auprès de sa mère n'a pas arrangé les choses. « Elle était comme résignée. Je n'ai pas
l'impression que je lui apprenais quelque chose. Elle le savait déjà. Elle qui vient de la campagne profonde m'a
semblé abattue par cette confirmation. Étant son unique enfant, elle a tout de même laissé échapper, non sans
dégoût : « alòs an pé jan ni piti ti moun« . Je dois dire ça m'a un peu peiné d'entendre ça. Depuis, on ne se voit
pratiquement plus. Elle n'a jamais parlé à Jean-Pierre. »
Stéphane et son conjoint ne veulent pas jouer les parents. « Ce n'est pas dans notre intention d'adopter un
enfant. On laisse ça à d'autre. Nous, on vit notre amour malgré les sourires encore moqueurs de notre
entourage. »

Ensuite il mett un tableau pour rappeler le droit du pacs.infos que tt le monde peut trouver à la mairie.

Bisous à tous

Parfois dur de se servir de tous les possibilités d'ajout de document sur le site ... bien bippe djédjé je ferais ça ... lol

Creux l'article certes mais c'est le débat en Guadeloupe qui est creux ! Alors après vivre simplement et librement dans ce cher DOM de nos entrailles rien de plus simple : "laissez parler les gens ! "
Et bravo au groupe Kiss qui nous a montré une implication à la cause toute personnelle. Après chacun est libre de s'y retrouver ou pas mais au demeurant : ils l'ont fait !!

Le passage sur Kiss est bien.
On en a bcp parlé sur d'autres post.Après kiss c'était pour que l'auteur de l'article est une introduction pour "justifer" ce dernier.
Mais le reste n'est follichon.
Le fait que ce couple ne soitaps intéressé par avoir des enfants ne relance pas les débats de maintenant en métropole et forcement aux antilles du mariage Gay... Des enfants, de l'adoption...
Au lieu de ca ils font en bas de l'article un tableau sur le pacs.Mais c'est bon, y'a plus de début sur le pacs aujourd'hui. D'ailleurs je connais en france plus d'hétéros pacsé que d'homo.Même des potes (garcon + fille) se pacsent en collocation pour payer moins d'impots ou avoir des réductions.c'est un jeu pour les gens se trucs la.
enfin bon , on devrait etre content d'avoir un article qui parle de ça sur France antilles mais serieux c'est mou, trop mou.

Merci Kiblack d'avoir posté l'article et pour tes commentaires.
Jseb : c'est bien noté